Mathilde Darel

[cudazi_promotext]En affirmant le “flou” et une certaine âpreté de lecture dans ses images, Mathilde Darel cultive le goût du paradoxe.[/cudazi_promotext]

L’acuité du médium semble se dissoudre dans les limites de l’identifiable. La photographie permet ici de révéler le sujet (plutôt « classique »: paysages, portraits) tout en lui donnant une apparence lointaine, imprécise, impalpable, voire déstructurée et maltraitée. Que la technique employée soit du noir et blanc argentique, du cyanotype (un procédé du XIXème siècle qui donne des images nimbées d’un bleu profond) ou du tirage numérique en couleur, on retrouve au fil de cette iconographie une préoccupation constante pour la matière constitutive de la photographie, pour l’apparition et l’effacement: superpositions, montages, flous pictorialistes, sutures, recompositions, construisent des images parfois déroutantes. Les paysages et les visages sont mouvants dans leur forme, tout comme ils le sont dans nos souvenirs…

Pour en (sa)voir plus au sujet du travail photographique de Mathilde Darel:

http://mathildarelphotographies.blogspot.fr/

http://a-minima-duras.blogspot.fr/2012/05/mathilde-darel.html